Zoo-géographies et bio-territoires (doctorat sur
mesure en Arts médiatiques Université Laval, Québec, Canada) 2012-2015
La
série Zoo-géographies et
bio-territoires nait à partir de mes études
doctorales à l'Université Laval. Je souhaite développer mon oeuvre à d'autres
langages dans le but de produire de nouvelles formes de production[1].
La
zoologie possède un pouvoir sur mon oeuvre. Elle représente les êtres animaux
avec ses structures externes et internes. Par la suite, la biologie est un
domaine où l'artiste peut produire des propositions à l'égale des modèles
scientifiques. Quand nous parlerons de culture, nous transmettons les patrons
de production symbolique[2]
avec la science de la vie. Nous sommes dans une époque différente où le réseau
social, la vie de confort et la société numérique[3]
sont part de la globalisation mondiale. Aussi, le temps actuel est caractérisé
par une crise écologique grave qui casse et fragmente le récit du monde de
l'art[4]
d'aujourd'hui.
J'signale
de la façon comme la science étudie la nature ainsi que la technologie peut
construire d'autres univers parallèles dans le domaine des images qui ne
correspondent pas à la réalité objective mais à la réalité du discours visuel. Ceci afin d'effectuer une critique ou d'influences pour
la production[5]. Ma
proposition essaye de paraitre science bien qu'elle soit art. L'art se présente
comme une représentation plus proche au mythe. Cette production trouve ce qui
est esthétique de la science pour la rendre évidente. Il nous fait penser des
manières organiques comme si nous voyons la réalité devant un microscope. De
même, je cherche créer la sensation d'une exploration géographique à partir des
images prises de la réalité, mais avec un traitement spécial vers l'ambiguïté
des formes.
Un
objectif spécifique de mon projet de doctorat est de croiser aux arts
médiatiques et les NTIC depuis de la peinture. Dans cette série j'effectue une
modification de technique vers l'outil numérique[6].
De fait, mon point de mire particulier de production est d’établir une liaison
entre le parcours des arts plastiques vers le montage[7].
Je partage complètement l’idée de passer de la trace à l’écran. Celui ici est
vraiment un appel plus fort dans mon parcours, car je peux explorer les
langages de l'art contemporain. Notamment, Je ne souhaite pas rendre la
peinture traditionnelle et je travaille actuellement dans le studio d'édition
pour développer ce projet car je cherche une expansion de l’image artistique à
l’image numérique en compagnie d’outre ressources iconiques avec la
photographie, l’animation et l’édition.
Le
sujet de mon oeuvre est le problème de la recherche. J'ai essayé de faire une
liaison pour produire un rapprochement plus cohérent avec mon oeuvre
artistique. Depuis 1997 j'ai travaillé avec cette question dans la peinture.
Maintenant je souhaite l'intégrer à la recherche création avec une production
artistique. Ce récit englobant de la pensée complexe et la théorie des idées
développée par Morin, est important pour ma proposition artistique laquelle est
associée à la pensée postmoderne cherchant la vision interdisciplinaire en
correspondance avec la totalité. Celle-ci est une théorie qui explique les
modèles scientifiques, mais on peut étudier des références culturelles et
esthétiques.
Avec
mon projet en tête, je trouve un récit en concevant mon histoire personnelle,
mes référents et mes points de vue. Avec cette série de vidéos, je prétends les
adapter au modèle de création intime à la façon de microrécit de la recherche
qui veut justifier que l'étude de la complexité est possible à partir de la
production artistique. Aussi, on a cherché une attitude investigatrice qu’avait
fait attention au contexte culturel et au processus de réception et non
seulement à la production des images qui produit cette technologie appliquée à
l'oeuvre video.
Le
sujet de l'espace a été une constante dans mon travail. Je peux voir l'espace
par l'expérience avec le paysage et l'attention pour l'abstraction. À partir de
la démarche artistique nous pouvons dialoguer avec les différents niveaux de
réalité tant microscopique comme macroscopique. Après tout, j’ai déjà utilisé
le concept d'espace parmi les autres séries picturales.
Cela
m'intéresse d'associer mon oeuvre avec le sujet : L'espace microscopique
et macroscopique, mais en même temps je peux indiquer sur les processus de
production et les formes de travail vers le vidéo. Je pense que les arts visuels sont organisés avec l’espace bidimensionnel ou
tridimensionnel qui s'éloignent de
la réalité du monde. Celles-ci sont un système de référence et de la
répresentation. Quand on peint un tableau où on effectue un film, le créateur
fait face à sa sensation de la perspective, lequel est transporté à une autre
dimension plus vaste vers un point mathématique ou subjective. Les objets visuels
qui traitent l'espace cherchent reconstituer l'expérience dans l'esprit.
Cette activité artistique essaye de
recueillir de multiples réalités à travers la capture de l’image en travaillant
depuis les images des sciences[8],
mes dessins organiques, les archives photographies des architectures, carte
géographique vers le repérage des lieux du tournage et des expériences fugaces.
Je vais remplacer la technique, mais le sujet comprendra mes récits de l’œuvre[9],
le récit de pratique comme peintre et vidéaste et le récit structurant.
[1] Un moyen traditionnel peut se
développer par le biais de l'association avec un autre moyen. La peinture se
développe avec l'architecture et on obtient la peinture architectonique. De
même, le vidéo se intégrale à la peinture et est obtenu vidéo peinture. Krauss
apporte dans sa pensée l'expansion des moyens. Krauss, Rosalind E,
L'originalité de l'avant-garde et autres mythe modernistes,Paris, Macula,1993
[2] M'intéresse la dimension de la création artistique et
la sémiotique. Vous pouvez accéder à ces blogues de mes cours de Sémiotique de
la production de l'école d'Art plastique. UCR.
[3] Doueihi,
Milad, La grande conversion numérique, Paris, Éditions du Seuil,
2008.pág 20-40
[4] Thornton, Sarah,
sept
jours dans le monde de l'art,Paris, autrement,2009.pag 3-10
[5] D’un point de vue théorique, la
vision transdisciplinaire en rapport avec la création artistique est liée aux
principes des macrocosmes dans la culture numérique. Au-delà, l'idée de la
complexité présente une relation avec des NTIC. Plus spécifiquement, je
propose, dans mon étude, d’aborder une interrogation centrale du système des espaces et
la production artistique. On voit la possibilité de mettre en rapport une série
d'éléments qui incluent la réception artistique comme la consommation
symbolique.
[6] À l'heure actuelle j'effectue des
pratiques avec des outils de vidéo dans les salles d'informatique de la faculté
de lettres de l'université Laval.
[7] Ceux-ci sont certains exercices effectués jusqu'à
présent. Production de l'oeuvre artistique (conceptualisation et
planification),Édition de vidéo et final-cut :
Excercise 1: Video-art Zoo-
géographie 1
Excercise 2: Video-art Zoo-
géographie 2
Excercise 3: Video-art: Zoo- géographie 3
Excercise 4 : Video-art
Recherche-Création Bio- géographie
4
Juillet 2012
Excercise 5 : Video-art Recherche-Création
Bio-Architecture- géographie 5 Juillet 2012
Excercise 6 : Video-art
Recherche-Création Bio-Architecture- géographie 6 Juillet 2012
Excercise 7 : Video-art
Recherche-Création Bio-micro- géographie 7
Juillet 2012
Excercise 8 : Video-art
Recherche-Création Bio-territoire 8
Juillet 2012
Excercise 8 : Video-art Recherche-Création Bio-territoire
9
Juillet 2012
[9] Ce que l’on cherche: Determiner la particularité ma
pratique artistique. Je peux poser comme question: quelle est la spécificité de
sa pratique? Se préoccupe-t-on de questions formelles (space; corps;
forme;couleur; technique) ou est-ce une pratique conceptuelle (contenu et
sens)? En Chapitre 8: Le récit comme outil d’autoréflexion
d’autoconscientisation et d’autoconstruction. Sophia L. Burns. Pag.272.
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