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Série Zooanthropologies-Zooantropographies 1997-2010

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Série Zooanthropologies-Zooantropographies[1] (Zooantropologías-Zooantropografías 1997-2010)
Cette série a été une modification dans ce qui est thématique de mon oeuvre. J’ai passé de la représentation figurative vers l’abstraction dont J'ai pu prendre les éléments abstraits de mes premières séries en ajoutant la zoologie et l'anatomie comme une structure de notre identité. L'identité que je cherchais était dans notre nature hors d'histoire du langage et de la culture.
À la fois que nous construisons des significations qui nous permettent entre autres de comprendre les distances et les échelles par rapport aux éléments qui se trouvent dehors. Notre corps est mis en rapport avec la géographie quand nous l'observons d’après un système dans un autre système[2]. Notre coeur, cellule et tissu animal correspondent à des sous-systèmes dans une structure plus étendue. Il est possible d'aller en des lieux avec notre technologie sur un territoire à travers un microscope ou telescope. La petite galaxie nous le connaissons par des extensions des yeux et de l'esprit dans le langage[3]. Il existe un univers de symboles et de signes chez les étoiles qui nous associent aux structures humaines. Nous nous approchons de la nature à travers notre langue. Dans cette série je m’intéresse à la relation entre l'espace et les échelles comme signes. Les organismes et les systèmes vifs ils ont une relation avec la sémiotique (significatifs et significations). Chaque manière dans la peinture a une signification et est associé à une structure non linéaire comme l'univers microscopique. J'ai effectué une déchiffrement de la nature laquelle m'a permis de produire de nouveaux symboles[4].
Aussi, l'idée de spiritualité[5] de la science depuis une vision antimécaniciste serait un chemin qui est attaché à cette peinture. La spiritualité est mesurée par les figures, les proportions et la symbiose. Particulièrement, à travers de mon oeuvre artistique j'ai voulu rendre visible cette relation d'échelle. (voir figure 3)
 La série Zooantropologías (1997-2010) résume cette expérience dans la peinture[6]. Par la suite, ma proposition cherche a pénétrer ce microcosme et à être transformée en art par la couleur, par la texture, les résines depuis l'expressionnisme abstrait en explorant le caché. Les cadres référentiels de cette série utilisent des muscles, les structures cellulaires et les organes du système digestif, donc, d’intervention dans un domaine du savoir artistique depuis l’anatomie.
 Postérieurement, j’ai connu la théorie entre la biologie et la sémiotique et la théorie de la pensée du machinisme lesquelles est mise en rapport avec mes points de vue comme artiste chercheur. Avec ces théories on intègre mes expériences précédentes.
Tout ceci nous permet d’envisager l'espace depuis les arts comme un lieu de la représentation. L'image est construite à partir de figure et de fonds vers une scène ou une fenêtre du monde[7]. La faculté d’imitation a une intercession nécessaire dans la figuration, laquelle a été transformée radicalement par les avant-gardes du siècle XX vers la peinture abstraite. On utilise les concepts des relations entre les éléments visuels ou tridimensionnels. De même, il existe des règles d'organisation optique ou temporaire que permet de produire une représentation des idées. Les principes de relations sont déterminés par plusieurs théories : perception, manière, sémiotique, histoire, etc. Quand nous rendons présent l'espace, nous nous faisons face avec un système de signes pour le comprendre. L'exposition a été effectuée dans la galerie de l'École d'Art plastique de l'Université du Costa Rica.









[2] La théorie des systèmes et la cybernétique se recoupent en une zone incertaine commune. En principe, le champ de la théorie des systèmes est beaucoup plus large, quasi universel, puisque dans un sens toute réalité connue, depuis l’atome jusqu’à la galaxie, en passant par la molécule, la cellule, l’organisme et la société peut être conçue comme système, c’est-à-dire association combinatoire des éléments différents.  De fait, la théorie des systèmes, partie avec von Bertalanffy d’une réflexion sur la biologie, s’est, à partir des années 1950, répandue de façon buissonnante dans les directions les plus différentes. Morin, Edgar, Introduction à la pensée complexe, page 28.

[3] McLuhan, Marshall, 1911-1980,la galaxie Gutenberg : la genèse de l'homme typographique, Montréal,Éditions HMH,1968. Pag 7-20.
[4] Il existe plusieurs auteurs qui ont étudié la relation entre les signes et la nature. Ils nous introduisent à un univers qui a langage en formulant nouvelles lectures. Thomas Sebeok a examiné le signalisation et système de communication non humains dans une vision multidisciplinaire vers les mythes, philosophie de l'esprit et la linguistique., Sebeok, Thomas A. (Thomas Albert), 1920-2001,Biosemiotics, New York, Berlin,Mouton de Gruyter,1992.
 D'autre part, Jesper Hoffmeyer étudie la tradition du système vivant et il a fait un examen dans les signes de vie et la vie des signes comme signes de la signification dans l'univers. Hoffmeyer, Jesper, A legacy for living systems : Gregory Bateson as precursor to biosemiotics, [New York],Springer ,2008 ; Studies in history and philosophy of biological and biomedical sciences,New York, Elsevier Science,1998 ; Signs of Meaning in the Universe. Indiana University Press, USA, 1996.

[5] Je pense que Capra met en rapport les sciences avec la spiritualité. L'art est un état de l'intelligence qui peut avoir des liens avec l'observation scientifique et les preuves. Il établit un point crucial où il y a une culture naissante qui marque une nouvelle direction. En outre, il interroge la pensée de Newton et Descartes et il nous invite à voir la vie hors du machinisme. Je pense que nous commençons tout juste le voyage à l'incertitude. Capra, Fritjof ,Belonging to the universe : explorations on the frontiers of science and spirituality, San Francisco, Calif, HarperSanFrancisco,1992.

[7] Ce concept scientifique nait dans la Renaissance avec Alberti celui qui a développé la théorie de la vente du monde en faisant allusion à la peinture.

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